dimanche 27 juillet 2014

✿ Chapitre 15 ✿

Je me réveillais, rassurée de voir Nathan à côté de moi, rentré en un seul morceau de sa soirée. Je prenais une douche rapide et j’allais faire le petit déjeuner. Pendant la préparation de la pâte à crêpes, j’avais eu le temps de réfléchir un petit peu. Pas assez pour trouver comment annoncer ce que j’avais fait hier après-midi à Nathan, que je voyais sortir de la chambre derrière moi.

-          Bonjour mon amour, lançais-je
-          Salut. Me répondit-il sans plus de conviction
-          Tu as bien dormi ? Et ta soirée, c’était sympa ? Je suis désolée de m’être endormie avant que tu…
-          Je peux savoir ce que tu as foutu hier ? Me coupa-t-il
-          Je… Tu sais, le garçon qui est arrivé hier ? Tom. Il est arrivé dans une coupée sport noire…
-          Oui, je l’ai vu oui. Il semblait énervé
-          Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu…
-          Non, tu sais quoi ? Je ne veux pas savoir. Ca va m’énerver alors que j’ai envie de passer un petit weekend tranquille avec ma copine.  Qu’est ce que tu veux faire aujourd’hui ? Il retrouvait le sourire
-          D’accord. Je m’approchais de lui pour l’embrasser tendrement On fait ce que tu veux !
-          Mmh… ce que je veux ? Dans ce cas, je te propose de faire un pique-nique au parc et de rentrer à l’appart pour regarder un film, confortablement installés dans le canapé avec plein de popcorn. Ca te va ?
-          C’est parfait.

Comme prévu, nous passion l’après-midi au parc, tous les deux. Nous étions allongés dans l’herbe, j’avais la tête sur son ventre et il jouait avec mes cheveux, du bout des doigts. Nous regardions les nuages ensemble, en essayant de leur trouver une forme.

-          Celui-là, on dirait… Une glace ! Lança-t-il enthousiasmé

J’étais si bien là, je n’avais jamais ressenti de tels sentiments pour quelqu’un. Je divaguais et ne pu m’empêcher de repenser à la soirée que nous avions passée ensemble il y a un moment déjà… Tous les deux, allongés dans ce jardin caché derrière les buissons…

-          Lola ?
-          Mmh… ?
-          Bah tu joues plus ?
-          Ah, si si ! Désolée, je pensais…
-          Tu pensais à quoi ?
-          A tout et rien. A toi… A nous, surtout.
-          Pourquoi… ? Il y a un problème ? Il avait l’air inquiet tout à coup
-          Non non, justement. C’est parfait.

Il se redressa doucement et déposa un baiser sur mon front avant de m’aider à me relever. Nous rentrions main dans la main. Arrivés à l’appart, on zappait pour voir s’il n’y avait pas un film à la télé pour nous éviter un énième débat sur le choix du film. Nous décidions finalement de regarder un film au hasard qui venait de commencer. « BIP BIP »

Tom : Tu fais quelque chose ce soir ?
Moi : Je passe la soirée à l’appart avec Nathan. Pourquoi ?
Tom : On est samedi.
Moi : Oui ?
Tom : On est samedi et tu ne sors pas ? Je te pensais plus fêtarde ! Des amis à moi font une soirée, je passe te prendre dans deux heures ?
Moi : Non, je ne sors pas. Je viens de te dire que je passais la soirée avec Nathan !
Tom : Alleeeeer viens !
Tom : On va bien s’amuser !
Tom : Je ne te ramènerai pas trop tard !
Tom : Alleeeeer, bouge toi un peu !

Mon portable n’arrêtait pas de vibrer. Je ne le regardais même plus. Non c’est non, un point c’est tout.

-          C’est qui ?
-          C’est Tom.
-          Encore lui ? Dis lui d’arrêter de t’envoyer des messages, c’est bon là.
-          Il veut que je sorte ce soir, je lui ai dit non. Il va finir par se fatiguer…
-          D’accord.

Les vibrations cessèrent pendant une heure et demie. Elles reprirent, moins nombreuses que précédemment. Je décidais finalement de regarder mon portable.

Tom : Eh lola… Je suis pas trés biem...
Tom : J’arrrive mème qlus a taper…
Tom : Tu pourais vemir me chercher ?
Tom : S’il te plais…

-          C’est encore lui ? Nathan était visiblement agacé
-          Oui… Tu sais sa soirée ? Il y est allé quand même et je crois qu’il est pas bien…
-          Et alors ? Il est grand. C’était à lui de faire attention.
-          Nathan, s’il te plait… Est-ce qu’on peut aller le chercher ?
-          Comment tu veux y aller ? On sait même pas où c’est !
-          Il m’a donné l’adresse tout à l’heure, au cas où je voudrais le rejoindre. C’est pas très loin, on peut y aller à pieds et on prendra un taxi pour rentrer !
-          Ou sinon on lui envoie juste un taxi ?
-          Nathan !

Il soupirait puis se levait, attrapait une veste et traînait des pieds jusqu’à la porte. Je le rejoignais après avoir prit un gilet et lui fit un bisou sur la joue en le remerciant. Je me blottissais contre lui dans la rue, l’air était frai et sous mon gilet, j’étais en pyjama léger. Nous étions vite arrivés et ses frottements dans mon dos cessèrent à la vue de la gigantesque maison qui se présentait devant nous. Tom fut facile à trouver, il était affalé sur les escaliers en pierre qui donnait sur la porte d’entrée, la tête dans un buisson de fleurs. Nathan étouffait un rire en le voyant dans cet état. Moi, je ne riais pas. Il était là, étendu sur le sol et il ne bougeait pas. Je pressais le pas pour arriver jusqu’à lui et le secouer un peu. Je fus soulagée quand je le vis ouvrir les yeux et esquisser un sourire en me regardant. Il était dans un tel état que les taxis refusaient de le prendre, de peur qu’il vomisse sur les sièges. Nous entreprenions donc de rentrer à pieds, moi et Nathan de chaque côté de Tom pour le tenir debout. Tom se tenait à ma taille et au bout de quelques mètres, sa main glissait sur mon bassin. Je trouvais cette main bien trop baladeuse à mon goût et la déplaçait pour la remettre dans mon dos. Il râlait tandis que Nathan le regardait de travers.

Arrivés à l’appartement, Nathan avait installé Tom un peu n’importe comment et lui avait lancé un plaid dessus, avant d’aller se préparer à se coucher. Je repassais derrière lui, l’allongeais correctement et me mettais à genoux pour ajuster le plaid sur lui. Au moment de me relever, je sentis sa main enserrer mon bras. Je secouais un peu mon bras et me penchais pour lui dire de me lâcher mais lui avait une autre idée en tête. Tandis que j’approchais mon visage, il avança la tête brusquement pour essayer de m’embrasser mais j’eu le reflexe de reculer. J’étais choquée et allais me coucher rapidement. Quelques bisous, un gros câlin et Nathan était endormi. Pour moi, la nuit allait être courte…

jeudi 3 juillet 2014

✿ Chapitre 14 ✿

13h30, il arrive enfin. Ca fait maintenant 20 minutes que je poirote. Décidemment, son caractère a changé lui aussi, mais ça fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas vus que je suis incapable de lui en vouloir. Nous nous dirigeons vers un petit resto sympa, près de l’école. On commande chacun une salade que nous mangeons vite pour parler plus tranquillement.

-          Alors, les cours ca se passe bien ici ? Me demande-t-il
-          Oui, j’aime bien. J’ai eu ma première année haut-la-main en plus. Et toi, tu fais quoi maintenant ? En fouinant un peu, je devrais savoir comment il en est arrivé là
-          J’ai fais une année de commerce mais j’ai arrêté. Maintenant, j’ai assez de fric pour vivre confortablement trois vies sans travailler. S’expliqua-t-il en affichant un grand sourire
-          Et depuis quand ? J’y suis presque
-          Au début de l’été, mon grand-père paternel est mort et il se trouve qu’il nous avait caché une grande partie de son argent, allant jusqu’à nous demander une aide financière de temps en temps. Mais mon père est son unique héritier parce qu’il n’a pas de frères et sœurs donc c’est nous qui avons tout reçu. Et me voilà donc, riche jusqu’à ma mort, comme mon grand-père et mon père.

J’étais sans voix. Tom était mon cousin tu côté de ma mère alors je n’étais pas au courant de la mort de son grand-père. Je n’étais pas non plus au courant de sa situation financière.

-          C’est pas mal. Je m’amuse plus comme ça, j’ai tout ce que je veux et je me tape qui je veux quand je veux. Mais j’ai peur. J’ai peur de n’avoir plus rien à désirer très vite. De me lasser de tout ça.
-          Je peux t’aider à tout dépenser si tu veux ! Riais-je

Il riait aux éclats m’assurant qu’il n’en doutait pas.

-          Tu fais quelque chose ce soir ? Me demanda-t-il
-          Bah j’ai une grosse journée moi aujourd’hui… J’ai cours jusqu’à 18h30 mais après normalement non.
-          D’accord. On se retrouve devant la grille à 16h30.
-          Mais…
-          Sois à l’heure.

Il avait l’air sérieux. Je lui avais pourtant dit clairement que j’aurai cours jusqu’à 18h30… Mais il avait cette intonation dans la voix et cet inhabituel air sérieux sur le visage… Je n’avais pas réussi à dire non. Aucune négociation ne semblait possible.
« TUT TUT », un bruit de klaxon retentissait dans la rue habituellement si calme. Il était 16h40 et je pressais le pas pour arriver à la voiture coupée sport de Tom.

-          Je ne sais pas ce que tu as prévu, Tom, mais je reprends les cours dans une demie heure. Je te l’ai dit tout à l’heure. Lui dis-je, un peu énervée
-          Du calme ! On va bien s’amuser tu vas voir. Et puis tu seras à l’heure, c’est bon. M’assura-t-il

Nous roulions à toute vitesse mais je n’osais pas faire de remarque. Il conduisait n’importe comment, dépassait les limites de vitesse… Qui sait, il avait peut-être acheté l’examinateur pour avoir son permis ? Ca ne m’étonnerait pas plus que ça. Il ralentissait finalement pour rentrez dans un sous-sol, le parking d’un centre commercial que je ne fréquentais que très peu. Il était entièrement composé de boutiques de luxe dans lesquelles je ne posais jamais un pied. Vous savez, ce genre de boutiques dans lesquelles on ne se sent pas à sa place à moins de se balader avec 1000€ en cash dans les poches. Ce genre de boutiques où les vendeuses sont aussi hautaines que les clientes, où on se sent petite à moins de se trouver perchée sur de hauts escarpins. Ce genre de boutiques où tu es perçue comme excentrique à moins d’être enfermée dans un ensemble tailleur digne des plus grandes femmes d’affaires. Le genre de boutiques dans lesquelles je n’ose pas entrer, par peur de faire tâche. Mais Tom ne partageait visiblement pas mon point de vue et avait décidé de m'y traîner.

-          Je te préviens Tom, je n’y entrerai pas. En plus, je n’ai pas de quoi me payer ce genre de choses et tu le sais très bien…
-          Mmh mmh. Il ne semblait pas convaincu. T’en penses quoi de la robe là ?
-          Elle est magnifique mais elle coûte une blinde ! Et puis, elle ne m’ira jamais…
-          Aller hop, on va l’essayer !

Il m’a coupé la parole et attrapé le bras avant même que je ne puisse protester. En 5 minutes, j’avais croisé les regards interrogatifs d’une dizaine de commères qui devaient déjà se demander ce qu’une fille comme moi faisait dans une boutique comme ça avec un mec comme lui. J’étais maintenant dans une cabine d’essayage qui faisait la même taille que deux cabines dans mes magasins habituels. J’essayais la robe et restait fixée devant le miroir. J’avais toujours aimé les belles choses et je devais avouer que cette robe en était une à mes yeux. Cette robe aurait rendu belle n’importe quelle femme qui se serait glissée dedans. Je tournais et me regardais dans les trois miroirs mis à ma disposition. Tom entrait sans toquer ni prévenir et ajustait la robe sur mes hanches.

-          Tu vois, elle te va très bien. J’en étais sur. J’ai l’œil pour ce genre de choses.
-          Oui, elle est jolie… Je ne parlais pas fort, je ne voulais pas me faire remarquer
-          Il faut que tu t’impose Lola. Parle fort, tant que tu es avec moi, tu es à ta place ici. Tant que tu es avec moi, tu as de quoi acheter plus que toutes ces femmes réunies.
-          Ca ne te fait pas peur d’avoir tout cet argent ? Je veux dire, tu n’as pas peur de « mal le dépenser », de faire une bêtise ou de ne plus rien avoir demain ?
-          Si, un peu. Mais on s’y habitue et puis je me dis qu’il ne vaut mieux pas penser à ce genre de choses, plutôt imaginer ce que je ferais de mon argent demain… Tiens, je t’ai trouvé des chaussures, un sac et une montre pour aller avec, essaye-les.
-          D’accord.

J’ajoutais les nouveaux éléments à la tenue. C’était parfait. J’avais des étoiles  dans les yeux, je me trouvais vraiment belle dans cette tenue. Mais ma joie ne fut que de courte durée, je revenais durement à la réalité de mon budget.

-          Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu me fais essayer tout ça en sachant que ça va me plaire alors que je n’ai pas de quoi acheter ne serait-ce qu’une seule de ces chaussures ?
-          Parce que c’est cadeau. Je t’offre la tenue entière.
-          Non ? C’est une blague. Je peux pas accepter Tom ! C’est… c’est trop. Je n’en croyais pas mes oreilles
-          Non, je t’assure. On ne se voit jamais alors je tiens à marquer le coup ! Considère ça comme un petit cadeau, les 2 mois sont loin d’être écoulés. Change-toi, on va aller payer.

Je commençais à enlever mes chaussures et les accessoires sans un mot. Il restait planté derrière moi et ne semblait pas prévoir de bouger. Je le regardais fixement dans l’espoir qu’il comprenne que j’avais envie qu’il parte mais il faisait comme s’il ne comprenait pas et préférait s’assoir sur le petit tabouret molletonné à côté de moi.

-          Il faut que je me change, Tom.
-          Oui, on aura du mal à payer sinon…
-          Non mais ça veut dire qu’il faut que tu sortes.
-          Il y a la place pour deux ici, je me trompe ?
-          Je ne te parle pas de place, Tom !
-          Roh ça va, on est de la même famille, non ? Tu n’as pas à être gênée. Tu peux te déshabiller devant moi, je t’assure que ça ne me dérange pas.
-          Et moi alors, tu ne penses pas que ça me dérange ?
-          Lola, c’est moi qui te paye la tenue. Je pense y avoir droit non ? Je t’offre un cadeau, c’est à ton tour. Il arborait un sourire en coin qui n’avait rien de rassurant

Je ne savais plus quoi lui dire. Il semblait décidé à rester là. Mais bon, il a raison. Nous sommes de la même famille, je ne risque rien. Je me changeais donc, un peu hésitante dans mes gestes tout de même. Il me fixait sans gêne et cela me perturbait.

-          Tu prends ton temps. Ca te plait en fait de t’exhiber devant moi, comme ça ? Il avait l’air amusé
-          N-non… Arrête de dire des conneries et vas plutôt payer tout ça.

Il sortait de la cabine, riant, la tenue à la main. Il semblait fier de lui. Je le remerciais pour ce cadeau. Au moment de régler ma nouvelle montre, je regardais l’heure sur mon portable et me rendais compte qu’il était déjà 17h30, j’abandonnais donc l’idée de retourner en cours pour la journée. Je devrais expliquer mon absence à Nathan ce soir et aux filles demain, ils n’apprécieront pas c’est sur. J’envoyais un message le soir même à Tom :

Moi : Merci beaucoup, je ne sais pas comment te remercier pour cette après-midi et pour ce cadeau !
Tom : Moi, je sais.

Je ne préférais pas répondre. Son message m’avait troublée. Je ne voulais pas comprendre ce qu’il avait voulu dire, j’avais peur de ce qu’il voulait dire. J’allais me coucher, Nathan n’étais pas encore rentré, il voyait des amis de longue date ce soir.

mercredi 2 juillet 2014

✿ Chapitre 13 ✿

Il parait que l’amour ne dure jamais. Moi je n’en pense pas un mot, je suis aux anges avec Nathan. Les dernières semaines ont été magiques, de la semaine passée à l’étranger à aujourd’hui. Jamais aucun problème, nous simulions presque de petites disputes juste pour avoir le plaisir de se réconcilier 5 minutes plus tard… Et pour couronner le tout, mon cousin Tom vient passer quelques temps en France. Il s’est débrouillé pour suivre 2 mois de cours dans mon école et ira vivre chez mes parents. Ca fait maintenant 3 ans qu’il est parti vivre en Italie et qu’on ne parle que par Skype. Il serait là dès la rentrée, nous nous reverrions donc dans quelques jours.
Lundi, nous nous sommes mis d’accord, moi et Tom, pour se retrouver devant l’école après avoir prévenu Nathan que je ne pourrai pas passer la journée avec lui. J’attendais sur mon banc comme à mon habitude quand j’ai vu arriver une Aston Martin One 77 noire. Ca m’étonne, demandez à n’importe qui dans cette ville, ils vous diront que ce n’est pas courant de voir passer ce genre de voiture dans le coin. J’étais d’autant plus étonnée, de la voir ralentir et se garer dans un créneau parfait, en face du portail. J’étais absorbée par le spectacle du jeune homme qui en sortait. Un nouveau, j’imagine. Il était grand, blond et les yeux bleus. Son visage était encore bronzé des précédentes vacances. Sa chemise blanche aux manches retroussées aux trois quarts laissaient voir des bras musclés qui devaient sûrement aller avec le reste de son corps. Il se dirigeait vers moi, je sortais alors mon portable pour éviter le dialogue, sachant pertinemment que je n’étais pas douée pour ce genre de choses et connaissant les intentions de ce genre de garçons.

-          Bonjour Lola, lança-t-il

Il s’acharne, les gens comprennent le message généralement quand quelqu’un sort son portable sans raison apparente en les voyant arriver !

-          Bonjour. On se connait ?
-          Il me semble que oui ! Me répondit-il amusé
-          Ah oui ?
-          Je sais que ça fait longtemps qu’on ne s'était pas vu et qu’on n’a pas fait de skype mais je n’ai pas tant changé… Si ?

Oh non. Quelle cruche. C’est lui, c’est Tom ! Je ne l’avais pas reconnu, ses cheveux sont plus blonds qu’avant, sa peau était bronzée de ses vacances. Seuls ses yeux et son sourire craquant étaient reconnaissables. Et ses vêtements ! Et sa voiture ! D’où il sortait tout ça ? Il avait toujours été simple et sobre comme garçon, et puis je ne savais pas qu’il avait tant d’argent… !

-          Tom ! Nooon, c’est toi ? C’est  pas vrai !


Je me jetais à son cou, le serrais dans mes bras. Il sentait le luxe, s’habillait de luxe, respirait le luxe. Il était méconnaissable.  Nous déjeunions ensemble ce midi, j’avais hâte qu’il me raconte tout ce qui lui était arrivé pendant les vacances d’été pour arriver aussi… changé.